[BRÈVE] Quand correction visuelle rime avec économie

Juin 2016 : le dernier rapport d’Eyelliance annonce que plus de 2,5 milliards d’hommes et de femmes dans le monde vivent avec une mauvaise vue.

Il semble un peu fou à notre époque que les visions non-corrigées soient si nombreuses, surtout si l’on considère les progrès faits constamment dans ce domaine et, d’un point de vue plus pragmatique, le manque à gagner en termes de développement économique et social.
Et pourtant, le manque de sensibilisation ou même l’absence d’accès à des solutions élémentaires de correction visuelle sont plus que jamais d’actualité dans les pays en développement. A tel point que la vision se place aujourd’hui comme le premier handicap physique à l’échelle mondiale.

En 2050, on prévoit près de 4,8 milliards de myopes dans le monde !
Pour les plus jeunes, une mauvaise vision a un impact majeur sur l’apprentissage.
Pour les adultes, les conséquences sont immédiates puisqu’une bonne correction visuelle conditionne le statut, l’activité et la productivité de la personne. N’oublions pas que 80% des informations passent par la vue.

correction visuelle Montpellier

Au total, le rapport estime que l’économie globale perd jusqu’à 227 milliards de dollars de productivité chaque année. Pourtant, en 2015, moins de 1% des ressources allouées à d’autres problématiques de santé publique, telles que la malaria ou l’accès à l’eau potable, était attribué au problème de la santé visuelle.

Eyelliance recommande notamment :

  • aux ministères de la Santé, de collaborer pour intégrer des programmes de santé
    visuelle dans les écoles ;
  • aux Gouvernements, de s’assurer que les lunettes restent des équipements abordables pour les consommateurs les moins aisés ;
  • aux professionnels de la santé visuelle, de rassembler des groupes d’experts et d’évaluer continuellement les compétences requises pour déterminer des prescriptions de qualité et distribuer des lunettes appropriées ;
  • aux établissements finançant et administrant la recherche, de déterminer l’approche la plus rentable pour mettre en application des programmes de santé visuelle et évaluer la corrélation entre la vision, les accidents de la route, la productivité et l’utilisation des téléphones ou autres appareils mobiles.

Toutes ces recommandations vont dans le sens de l’objectif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : réduire la mauvaise vision dans le monde de 29% d’ici 2019.

Source : Acuité.fr